L’approche de la réalité forestière prend les formes les plus variées :
– économique, avec l’exploitation des essences
– sociale, avec l’utilisation par les habitants des possibilités de l’affouage.
Elle obéit à des préoccupations écologiques d’équilibre des systèmes naturels, mais elle fait aussi le plaisir du randonneur, à pied ou à vélo et permet aux sportifs, qu’ils soient VTTistes ou chasseurs, de s’adonner à leur passion.
Cette forêt permet enfin aux passionnés de culture de revisiter un passé plus ou moins reculé, qui va des gallo-romains jusqu’à l’histoire récente, grâce aux entrées de mines ou au bornage des parcelles communales et des concessions minières.
Il n’est donc pas étonnant que, depuis longtemps, la Puissance Publique ait estimé de son rôle d’encadrer la gestion de ce véritable poumon de notre espace rural et périurbain
C’est d’autant plus important que le milieu forestier présente des particularités par rapport au milieu agricole :
-la complexité des écosystèmes
– la fragilité du milieu
– la longueur des cycles végétatifs
Les actions forestières doivent donc être opérées avec pertinence pour ne pas entraîner de conséquences irréversibles. Une véritable planification doit donc être mise en place.
Pour les forêts publiques, des textes de portée nationale, régionale et locale président aux aménagements. Le dossier d’«Aménagement» est un document de gestion à moyen terme (10 à 15 ans) qui assure le suivi et la cohérence des opérations sylvicoles, garantit la pérennité de l’espace boisé et un étalement aussi régulier que possible des revenus forestiers de la collectivité.