Né le 21 septembre 1966, il grandit à Einville aux côtés de son frère Joël et de sa soeur Nadine.
A son retour du service militaire, il débute sa carrière professionnelle à l’entreprise CMPE jusqu’en 1989, date à laquelle il intègre la SNCF comme chef de service.
Le 1er juillet 1989, il épouse Sandrine. De cette union naissent Guillaume et Charlotte. Ce râleur au grand coeur aimait la nature et sa campagne natale.
Enfant du village, il connaissait le territoire communal sur le bout des doigts. Ces connaissances il les a acquises en arpentant, dès son plus jeune âge, le finage avec son père Jean-Marie, décédé le 14 novembre dernier.
Jean-Luc adorait la nature, la forêt.
Comme son père, conseiller municipal de 1971 à 1977 sous le mandat de Messieurs Léon JACQUES et Louis THIRIET, Jean-Luc est élu, lors des der-nières élections municipales en avril 2014. Avec son savoir, c’est tout naturellement, que nous lui avons proposé, la délégation des bois et de la forêt, et de représenter la commune au Syndicat des Eaux d’Einville.
Il excellait dans ces domaines où, son dévouement, son écoute, son sens du détail n’avaient pas de limite et se traduisaient par un investissement total dans les missions qui lui étaient confiées.
Jean-Luc était très apprécié, par les membres de l’O.N.F., par Monsieur BOULARD notre Garde Forestier, mais aussi par les affouagistes. Tous lui reconnaissaient sa connaissance de la forêt, son sens du dialogue, son savoir faire.
Le tirage au sort de la saison d’affouage 2016-2017, a eu lieu le mercredi 18 décembre 2016.
Jean-Luc étais dans toutes les conversations, dans toutes les pensées, mais ce soir là dans la salle, pas de : «TINTIN dans quelle parcelle est mon lot ? » ou, «TINTIN ai-je une belle tête de chêne ?».
Il avait réponse à tout. Il savait garder quelques lots au cas où : soit pour apporter un complément, car il est difficile d’estimer le nombre de stères en composant les lots, soit pour trouver une solution de replis… Je me souviens, d’un ancien qui avait tiré un lot sur un terrain pentu, il lui en a pro-posé un autre. Il savait être à l’écoute.
Toujours prêt, à rendre service, ou donner un coup de main, les 3 et 4 juin dernier, lors des inondations, et malgré la maladie, Jean-Luc a ré-pondu présent afin d’aider la population en détresse et pour dégager les piles du pont du Sânon obstruer par de nombreux arbres.
Jean-Luc était passionné par son village.
Tous ceux qui l’ont approché ont pu reconnaitre un homme humble avec une touche de sensibilité.